Barrage de Serre-Ponçon : Le Plus Grand Barrage en Remblai de France et d’Europe
Le barrage de Serre-Ponçon est le plus grand barrage en remblai de France et d’Europe. Construit dans les années 1960, il a transformé le paysage et la vie des gens autour de lui.
Aujourd’hui, c’est un lieu à la fois pratique et pittoresque, offrant des vues spectaculaires et des histoires captivantes à ceux qui le visitent.
Rejoignez-nous pour explorer cet ouvrage impressionnant, depuis sa construction jusqu’à son rôle actuel dans notre environnement.
Sommaire
1. Le barrage de Serre-Ponçon : Un peu d’histoire
Le barrage de Serre-Ponçon est une page vivante de l’histoire du génie civil français, écrite dans le béton et la terre des Alpes. Son origine remonte aux années 50, une époque où la France, en pleine reconstruction, cherchait des solutions pour sécuriser l’approvisionnement en eau et en électricité du pays, tout en protégeant les terres contre les inondations fréquentes.
La décision de construire ce barrage a été prise après des décennies de débats et d’études, poussée par les catastrophiques inondations de 1957. Il s’agissait d’un projet ambitieux visant à dompter les eaux tumultueuses de la Durance et de l’Ubaye, deux rivières connues pour leur régime capricieux. La construction du barrage a commencé en 1957 et s’est achevée en 1961, marquant un tournant dans la gestion de l’eau et de l’énergie dans la région.
Le chantier du barrage de Serre-Ponçon fut un défi de taille : des milliers d’ouvriers ont travaillé dans des conditions difficiles, utilisant les technologies les plus avancées de l’époque pour ériger cette structure colossale. Leur travail a non seulement permis de créer un réservoir capable de stocker près de 1,27 milliards de mètres cubes d’eau, mais aussi de prévenir les inondations, de fournir de l’eau pour l’irrigation des terres agricoles et de produire de l’électricité pour des milliers de foyers.
La mise en eau du barrage a transformé le paysage, donnant naissance au lac de Serre-Ponçon, le plus grand lac artificiel de France et un des plus grands lacs artificiels d’Europe. Ce processus a également entraîné la submersion de terres et de villages, obligeant les communautés à se réinstaller et à s’adapter à leur nouvel environnement.
2. Ingénierie et construction du barrage de Serre-Ponçon
Le barrage de Serre-Ponçon se distingue non seulement par sa taille imposante mais également par sa conception technique innovante. A la différence du barrage de Roselend, c’est barrage en remblai, il est composé principalement de terre et de roches.
Conception et construction :
Le barrage de Serre-Ponçon est un exemple impressionnant d’ingénierie. Avec une hauteur de 123 mètres et s’étendant sur 600 mètres en crête, il est conçu pour s’adapter parfaitement à la géographie locale, notamment une courbe naturelle du terrain. Pour sa construction, un total de quatorze millions de mètres cubes de matériaux a été utilisé, composé principalement de gravier et d’argile prélevés dans la vallée de la Durance juste à côté.
La structure est remarquable pour son noyau étanche d’argile, élément central qui retient efficacement l’eau. Ce noyau, qui représente deux millions de mètres cubes du volume total, est soutenu par des épaulements avant et arrière. Ces épaulements ne servent pas à retenir l’eau mais à stabiliser le noyau central.
Pour assurer l’étanchéité sous le barrage, un « voile étanche » a été injecté dans le sol, utilisant un mélange spécifique d’argiles et de ciment. Cette méthode a grandement réduit la perméabilité du sol, limitant les fuites à seulement vingt-cinq litres par seconde sous la pression maximale du réservoir.
Les matériaux de construction ont été choisis pour leur disponibilité locale et leurs propriétés géotechniques, réduisant ainsi les coûts et s’assurant de la qualité. Le processus de construction a également inclus la création d’un bassin de compensation pour gérer les débits d’eau, en prélevant les matériaux à proximité du site.
L’effort de construction a mobilisé environ trois mille personnes et un impressionnant arsenal de machines, y compris des pelles électriques et des camions semi-remorques américain, travaillant d’arrache-pied pour compacter et mettre en place les matériaux par couches, assurant ainsi la solidité et la durabilité du barrage.
Production d’énergie :
La centrale hydroélectrique du barrage de Serre-Ponçon creusée dans le rocher a été mise progressivement en service à partir de 1960.
La centrale est dotée d’une capacité installée de 380 MW, grâce à ses 4 turbines hydroélectriques Francis à réaction, chacune fournissant une puissance de 95 MW. Cette capacité la place parmi les installations hydroélectriques les plus puissantes de France. Mais on est loin derrière la puissance installée du mythique barrage Hoover aux Etats-Unis par exemple.
Chaîne Hydroélectrique Durance-Verdon :
La centrale hydroélectrique de Serre-Ponçon est un maillon essentiel de la chaîne hydroélectrique Durance-Verdon, un ensemble impressionnant d’installations qui illustrent l’expertise française en matière d’hydroélectricité.
Cette chaîne s’étend sur plus de 250 km jusqu’à l’étang de Berre à Saint-Chamas.
Le canal EDF de la Durance : Ce canal, alimenté par la retenue de Serre-Ponçon, est une prouesse technique permettant le transport de l’eau sur plus de 250 km. Il sert de colonne vertébrale pour le réseau, fournissant l’eau nécessaire à la production d’énergie tout au long de son parcours.
15 centrales hydroélectriques exploitent l’eau en aval du barrage de Serre-Ponçon ainsi que 8 centrales en amont, situées sur la Durance et ses affluents.
Ainsi, la chaîne Durance-Verdon, forte de ses 32 centrales, affiche un potentiel de production de 7 milliards de kWh annuellement. Cela représente 10% de la production hydroélectrique française et contribue significativement, à hauteur de 40 à 60%, à la production électrique de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), couvrant jusqu’à 20% de ses besoins en consommation.
Au total cela représente une puissance totale installée de 2000 MW, équivalente à celle de 2 réacteurs nucléaires français.
3. Le barrage de Serre-Ponçon en quelques chiffres
- Hauteur au-dessus du lit : 124 mètres, équivalant à un immeuble de plus de 40 étages.
- Largeur du barrage en crête : 600 mètres, offrant un panorama impressionnant sur le lac et les montagnes.
- Épaisseur du barrage à la base : 650 mètres, une base solide qui assure sa stabilité et sa résistance.
- Volume de remblai du barrage de Serre-Ponçon : 14 millions de m³ de terrassements, dont 2 millions pour le noyau étanche. Pour mettre en perspective, cela représente six fois le volume de la grande pyramide de Chéops.
- Volume de la retenue : Le réservoir de Serre-Ponçon contient 1,27 milliard de m³ d’eau, soit l’équivalent de 600 000 piscines olympiques, une quantité d’eau phénoménale pour l’irrigation, la prévention des inondations et la production d’énergie.
- Surface du lac : 2800 hectares, un vaste plan d’eau qui a transformé la région en un haut lieu de loisirs et de biodiversité.
- Profondeur du lac de Serre-Ponçon : Au maximum 90 mètres.
- Résistance sismique : Construit pour résister à un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter.
- Capacité de crue : Conçu pour gérer une crue maximum de 3440 m³/s, soit le double de celle de 1957.
- Production annuelle moyenne : 720 GWh, ce qui correspond à la consommation d’environ 300 000 habitants.
- Puissance installée : 380 MW grâce à 4 turbines de type Francis de 95 MW.
- Poids des turbines : 600 tonnes chacune.
- Hauteur de chute : 130 mètres entre la niveau de l’eau en amont et le niveau des turbines hydrauliques.
- Durée de construction : Environ 4 ans (1957 à 1961) mais 2 ans pour la construction du remblai.
- Ouvriers : Plus de 3000 ont travaillé sur ce projet monumental.
Ces chiffres témoignent non seulement de l’ampleur du projet mais aussi de son impact durable sur l’environnement, l’économie et la société dans la région. Le barrage de Serre-Ponçon reste un exemple emblématique de l’ingénierie moderne, célébrant l’harmonie entre l’homme, la technologie et la nature.
4. Records associés au barrage de Serre-Ponçon
Le barrage de Serre-Ponçon se distingue par plusieurs records qui font de lui un ouvrage d’exception dans le paysage du génie civil et de l’hydroélectricité, non seulement en France mais aussi à l’échelle européenne. Focus sur ces records :
– La plus importante retenue artificielle de France :
Avec un volume de retenue de 1,27 milliard de m³ d’eau, le barrage de Serre-Ponçon se positionne comme la plus grande réserve d’eau artificielle en France métropolitaine. Cette caractéristique illustre son rôle essentiel dans la régulation des cours d’eau, la prévention des inondations, et l’approvisionnement en eau pour l’agriculture, l’industrie, et la consommation domestique.
– Le plus grand barrage en remblai de France et d’Europe :
Sa construction en remblai, utilisant des matériaux naturels comme la terre et la roche, fait du barrage de Serre-Ponçon le plus grand de son type en Europe. Cette méthode de construction, choisie pour sa durabilité et son intégration dans l’environnement naturel, témoigne d’une avancée significative dans les techniques de construction de barrages.
– Le deuxième plus grand lac artificiel d’Europe par sa capacité :
Le lac de Serre-Ponçon est un géant parmi les lacs artificiels européens, se classant deuxième en termes de capacité et troisième en superficie. Cette étendue d’eau a transformé la région, offrant un espace de loisirs, de détente et de biodiversité, et contribuant significativement à l’économie locale.
– L’ouvrage était à l’époque le plus grand barrage d’Europe en capacité :
Lors de sa construction, le barrage de Serre-Ponçon était considéré comme le plus grand barrage d’Europe en termes de capacité de retenue d’eau. Ce record, bien que depuis dépassé par d’autres constructions, témoigne de l’ambition et de l’ingéniosité des concepteurs et ingénieurs de l’époque, marquant une étape importante dans l’histoire du génie civil européen.
5. Anecdotes et faits étonnants sur le barrage de Serre-Ponçon
La légende d’Amédée :
La légende d’Amédée de Serre-Ponçon est née des profonds bouleversements causés par la construction du barrage. Selon la tradition locale, Amédée était un habitant de la vallée, contraint de la quitter suite à l’engloutissement de son village. Son esprit, attaché à ces lieux, hanterait désormais les berges du lac, devenant le protagoniste de nombreuses histoires mystérieuses et d’apparitions signalées depuis les années 1980.
Cet homme-fantôme symbolise la mémoire collective des communautés déracinées, transformant leur tragédie en un mythe qui perpétue le souvenir des vies bouleversées par le barrage. Le Muséoscope du Lac fait écho à cette légende, offrant aux visiteurs un aperçu fascinant de la manière dont le passé et le présent se rencontrent à travers les récits populaires autour de Serre-Ponçon.
La chapelle Saint-Michel :
Lors de la construction du barrage, beaucoup d’édifices ont dû être détruits ou déplacés, et la chapelle Saint-Michel était initialement destinée à subir le même sort. Cependant, située à une altitude juste au-dessus du niveau maximal théorique du lac, elle a été préservée, devenant ainsi un symbole poignant du passé submergé de la vallée.
Alors que le cimetière adjacent a été englouti par les eaux, la chapelle a été murée pour des raisons de sécurité. Aujourd’hui, elle trône sur un îlot accessible uniquement lors des périodes de basses eaux. Bien qu’il ne soit pas possible d’entrer dans la chapelle, sa présence solitaire au milieu de l’étendue aquatique attire l’attention et suscite l’imaginaire. Des offices religieux sont même organisés à proximité, sur des embarcations, ajoutant à l’atmosphère spirituelle et mystique du lieu.
L’îlot Saint-Michel est devenu l’un des sites les plus photographiés du département des Hautes-Alpes. Ce petit bout de terre, surmonté de sa chapelle, raconte une histoire de résilience, de mémoire et de foi, perdurant au travers des générations comme un témoignage unique de l’histoire locale.
L’ancien viaduc ferroviaire de Chanteloube :
Construit au début du 20ème siècle, ce viaduc ferroviaire traversait autrefois la vallée de la Durance mais n’a jamais vu circuler de train car le projet de la ligne fût abandonné.
À l’achèvement du barrage en 1961 et la mise en eau du lac, le viaduc de Chanteloube disparut sous les flots.
Aujourd’hui, lors des périodes de basses eaux ou des vidanges, le viaduc et ses magnifiques arches réapparaissent, offrant un spectacle mélancolique et fascinant. Ces ruines immergées sont devenues un sujet de curiosité pour les visiteurs et les plongeurs, rappelant la mémoire des lieux engloutis et la puissance des interventions humaines sur la nature.
Une merveille sous les étoiles :
Le lac de Serre-Ponçon offre un spectacle nocturne impressionnant. Grâce à sa faible pollution lumineuse, il est un lieu privilégié pour l’observation des étoiles, attirant astronomes amateurs et professionnels.
Les villages engloutis :
Avant la mise en eau du barrage, plusieurs villages et fermes ont dû être déplacés. Le village de Savines, par exemple, a été reconstruit plus haut sous le nom de Savines-le-Lac. Cependant, le village de Ubaye, lui aussi englouti, n’a pas été reconstruit. Au total, c’est plus de 1000 habitants qui ont dû être déplacé à cause de la construction du barrage et la création du réservoir.
Une attraction touristique majeure :
Au-delà de son rôle utilitaire, le barrage de Serre-Ponçon et son lac sont devenus une destination touristique prisée, offrant des activités nautiques, des randonnées, et des points de vue spectaculaires sur les Alpes.
Ces anecdotes et informations insolites mettent en lumière la richesse culturelle, historique et naturelle qui entoure le barrage de Serre-Ponçon.
6. Visite du barrage de Serre-Ponçon
Le barrage de Serre-Ponçon est situé dans le sud-est de la France, à la jonction des départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Il se trouve à proximité des villes de Gap et d’Embrun.
Accès au barrage de Serre-Ponçon :
Le barrage de Serre-Ponçon est facilement accessible par la route, offrant aux visiteurs plusieurs points de vue spectaculaires sur le lac et le barrage lui-même.
- En voiture : Le barrage se situe à la croisée des départements des Hautes-Alpes et des Alpes-de-Haute-Provence. Depuis Gap, prenez la D40 en direction de Savines-le-Lac. De là, plusieurs points de vue sont disponibles le long de la route offrant une vue imprenable sur le barrage.
- Par les transports en commun : Bien que les options soient plus limitées, des bus régionaux desservent les villes et villages autour du lac, notamment Embrun et Savines-le-Lac, d’où le barrage est facilement accessible.
Activités autour du barrage :
Pour découvrir pleinement le barrage de Serre-Ponçon, commencez votre visite par le Belvédère Ivan Wilhelm, un point de vue incontournable qui offre une vue impressionnante sur l’ouvrage.
Pour approfondir votre connaissance du barrage et de son histoire, vous pouvez explorer ces trois sites complémentaires :
- La Maison de l’eau et des energies d’EDF : Située au pied du barrage, elle est ouverte en juillet et août. Vous y découvrirez des maquettes interactives, des vidéos sur la construction du barrage, une scénographie immersive et une salle de projection qui vous plongeront au cœur de l’histoire de cette construction impressionnante.
- Le Muséoscope du Lac à Rousset : À deux pas du Belvédère Ivan Wilhelm, ce musée offre une riche collection de documentaires, témoignages, maquettes et photos historiques. Il présente une vue d’ensemble du projet du barrage, enrichissant votre visite par des informations détaillées et des récits personnels.
- Le CIAP à Savines : Le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine vous invite à en savoir plus sur la reconstruction de Savines et son architecture unique. Situé à Savines, ce centre met en lumière l’impact du barrage sur la région et la manière dont les communautés locales se sont adaptées à ce nouveau paysage.
Le barrage de Serre-Ponçon et son lac offrent une multitude d’activités pour tous les âges et tous les goûts, faisant de cette destination un lieu idéal pour les amateurs de nature, d’histoire et de sports nautiques.
- Activités nautiques : Le lac de Serre-Ponçon est un paradis pour les amateurs de voile, kayak, paddle, pêche et bien d’autres sports nautiques. Les eaux claires du lac invitent à la baignade durant les mois d’été.
- Randonnées et balades : Les sentiers autour du lac et du barrage offrent des panoramas à couper le souffle sur les Alpes et le lac. C’est l’occasion parfaite pour les amateurs de photographie de capturer la beauté de la région.
- Découverte culturelle : Ne manquez pas de visiter la chapelle Saint-Michel lors des basses eaux ou d’assister à un office religieux flottant pour une expérience spirituelle unique.
7. Rupture du barrage de Serre-Ponçon :
Le barrage de Serre-Ponçon a été largement surdimensionné pour faire face aux principaux risques naturels de la région : les crues et les séismes. Il est capable de résister à un séisme d’une magnitude de 7 (une intensité jamais observée dans la région), ainsi qu’à un débit de crue maximal de 3 440 m³/s, soit le double de la crue catastrophique du 14 juin 1957.
Bien que le risque de rupture du barrage soit extrêmement faible, les conséquences d’une rupture du barrage retenant le plus grand réservoir de France seraient dévastatrices. Une onde de submersion pourrait, en quelques heures, ravager la vallée de la Durance, inonder la basse vallée du Rhône, submerger la Camargue, Avignon, et d’autres villes riveraines.
L’onde s’étendrait également dans les vallées adjacentes, affectant de vastes zones avec des hauteurs d’eau importantes, variant selon la largeur de la vallée.
Afin de minimiser ce risque, le barrage de Serre-Ponçon fait l’objet d’inspections régulières, conformément aux normes appliquées à tous les barrages en France. Ces inspections incluent des vérifications décennales subaquatiques, qui permettent d’examiner l’état du barrage sans avoir à vider le lac. L’utilisation de la soucoupe plongeante de la Calypso (SP-350) en septembre 1971 fût une première mondiale pour inspecter un barrage.
8. Quiz sur le barrage de Serre-Ponçon
- Quelle est l’année d’inauguration du barrage de Serre-Ponçon ?
- A. 1955
- B. 1961
- C. 1970
- D. 1985
- Quel est le volume d’eau que le barrage peut retenir ?
- A. 1 milliard de m³
- B. 1,27 milliard de m³
- C. 2,8 milliards de m³
- D. 3,5 milliards de m³
- Pourquoi a-t-on choisi de construire un barrage en remblai à Serre-Ponçon ?
- A. Moins coûteux
- B. Plus sûr
- C. Adaptation au contexte géologique
- D. Toutes les réponses sont correctes
- Quelle est la hauteur du barrage au-dessus du lit de la rivière ?
- A. 100 m
- B. 124 m
- C. 150 m
- D. 200 m
- Combien de mètres mesure la longueur du barrage ?
- A. 500 m
- B. 600 m
- C. 750 m
- D. 900 m
- Quel village a été détruit et reconstruit pour la construction du barrage ?
- A. Savines
- B. Embrun
- C. Ubaye
- D. Rousset
- Quel est l’épaisseur du barrage de Serre-Ponçon à sa base ?
- A. 350 mètres
- B. 450 mètres
- C. 550 mètres
- D. 650 mètres
- Quelles rivières le barrage de Serre-Ponçon aide-t-il à contrôler ?
- A. La Durance et le Rhône
- B. L’Ubaye et le Verdon
- C. La Durance et l’Ubaye
- D. Le Drac et la Romanche
- Quel était l’objectif principal de la construction du barrage ?
- A. L’irrigation et l’approvisionnement en eau potable
- B. La production électrique
- C. La prévention des inondations
- D. Toutes les réponses sont correctes
- Combien de temps a duré la construction du barrage ?
- A. 4 ans
- B. 5 ans
- C. 7 ans
- D. 10 ans
Réponses en fin d’article.
Aujourd’hui, le barrage de Serre-Ponçon est un maillon essentiel de la chaîne hydroélectrique Durance-Verdon. Au-delà de sa fonction première de production d’électricité, les installations permettent l’approvisionnement en eau potable de plus de 3 millions de personnes, l’irrigation d’environ 100 000 hectares de terres agricoles, la gestion des crues et des sécheresses tout en développant l’économie touristique de la zone.
En résumé, le barrage de Serre-Ponçon et les ouvrages associés sont bien plus qu’une source d’énergie : ils sont un atout régional indispensable, un emblème de la capacité humaine à façonner son environnement pour le bien commun.
Il témoigne des progrès technologiques réalisés au milieu du XXe siècle et reste un sujet d’étude et d’admiration pour les ingénieurs, les historiens et tous ceux qui s’intéressent au patrimoine industriel et naturel.
Réponses au quiz :
- B. 1961
- B. 1,27 milliards de m³
- D. Toutes les réponses sont correctes
- B. 124 m
- B. 600 m
- A. Savines
- D. 650 mètres
- C. La Durance et l’Ubaye
- D. Toutes les réponses sont correctes
- A. 4 ans
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